
Non mais t’as vu ma tête!

Spectacle sans paroles et en trois tableaux pour un peintre et sa toile | De Luc Amoros | Mise en scène: Brigitte Gonzalez | Artiste en scène: Pierre Biebuyck | Direction technique et régie: Vincent Frossard
Durée: 50mns
150 places
Réservations
Cliquez ici
Informations
Bernard Cabarrou: 05 62 39 78 48
formation@maisondusavoir.fr
Quand le peintre, enfin, s’en aperçoit, alerté par les cris des enfants (réaction non garantie mais très probable) il se fige, sidéré par le mouvement de son image et se précipite enfin
pour tenter d’en interrompre le cours dont il devine l’issue fatale mais n’a, finalement, pas d’autre moyen pour l’en empêcher, que d’arracher laborieusement la toile de son support.
Cet épisode final du chapitre contribue, après un préambule semé de gags, au caractère pathétique et dérisoire de notre personnage. C’est un clown à qui tout échappe, même son
image.
“C’est une nouvelle de Jean-François Laguionie, un écrivain et réalisateur de cinéma d’animation, qui m’a inspiré ce chapitre. Un homme décide, à l’aide d’une caméra qui fonctionne image par image, de prendre, chaque jour de sa vie, un cliché de son propre visage. A sa mort, quand on décide de visionner le résultat du tournage de toute une existence, quelques mètres seulement de pellicule défilent sur l’écran. Mais quelles images! Alors qu’on se prépare à soutenir, sur l’écran, un regard capté pour défier le temps, on assiste, contre toute attente, au spectacle saccadé et tremblotant de la mort en mouvement.
Alors, ici, c’est bien-sûr sur un mode plus léger, plus ludique, que je propose aux enfants-spectateurs de se confronter à la question du regard sur soi, de sa propre image dans le temps, dans le “grandir”, et, d’une certaine manière aussi, à la question de la maîtrise de sa propre image. Ici, c’est bien-sûr sur un mode plus léger, plus ludique, que je propose aux enfants-spectateurs de se confronter à la question du regard sur soi, de sa propre image dans le temps, dans le “grandir”, et, d’une certaine manière aussi, à la question de la maîtrise de sa propre image.”
[youtube RZ_qbGONfDQ]