Le théâtre de Shakespeare est caractérisé par des descriptions minutieuses des passions humaines et de la folie qui souvent les accompagne. Shakespeare et son public étaient friands de personnages extrêmes, de représentations de la folie humaine et de scènes de violence et de mort. La folie particulière développée par le personnage d’Othello, peut-être plus que tout autre, a marqué les esprits par sa justesse et son universalité.
De Pasolini en passant par Verdi, Orson Welles ou encore Oliver Parker, nombreux sont ceux qui ont essayé de comprendre, d’interpréter une pièce dont le sujet n’est pas le sexisme, le racisme ou tout simplement la pathologie de la jalousie mais bel et bien le théâtre de la vie et le questionnement éternel de qui nous sommes et qui nous voulons être?
La compagnie aime se jouer du théâtre et des ses codes pour nous rappeler que le spectateur regarde le spectacle de sa société par son propre prisme, qui sera ici résolument tragicomique et clownesque…